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La victoire de Donald Trump en novembre dernier n’a pas rassasié l’appétit politique de Elon Musk. Après avoir pesé de tout son poids dans la campagne électorale américaine et être devenu le bras droit du président élu, le milliardaire souhaite désormais prolonger sa croisade sur le Vieux Continent pour mettre son influence et/ou sa puissance financière au service des partis d’extrême droite de plusieurs pays.
Au Royaume-Uni, c’est le populiste et promoteur du Brexit, Nigel Farage, qui a sa préférence. Le propriétaire de Tesla, X et SpaceX étudie donc très sérieusement la possibilité de soutenir son parti. Reform UK pourrait ainsi bénéficier d’un don en or massif de 100 millions de dollars - le coup de pouce financier le plus important de l’histoire du pays - pour renforcer son organisation et lui permettre de prendre le leadership de la sphère conservatrice britannique afin de défaire le Parti travailliste lors des prochaines élections.
L’Allemagne constitue quant à elle l’autre cible de choix du milliardaire qui a officialisé son appui à l’Afd (Alternative für Deutschland) quelques heures avant l’attentat de Magdebourg. Si pour l’heure il n’a pas encore été question d’un financement, les messages de soutien se sont multipliés sur son compte X suivi par 208 millions d’utilisateurs. On peut y lire notamment que le parti d’extrême droite eurosceptique est “le seul espoir pour l’Allemagne” et que son programme n’a rien d’extrémiste puisqu’il serait similaire, selon lui, à celui des démocrates lorsque Barack Obama est arrivé à la Maison Blanche. Rien que ça!
En sautant à pieds joints dans la politique européenne, Elon Musk espère ainsi faire avancer son agenda dans les places fortes du continent et, in fine, le déstabiliser. S’il devait triompher en contribuant à porter ces partis au pouvoir, il s’assurerait d’avoir les faveurs de trois des quatre grandes puissances européennes: l’Allemagne, le Royaume Uni et l’Italie. Rappelons en effet qu’il a déjà une alliée à Rome en la personne de Georgia Meloni. Seule la France semble pour l’heure plus ou moins épargnée par les ingérences de l’homme d’affaire qui entretient une relation cordiale avec Emmanuel Macron. Pour autant, la montée en puissance du Rassemblement National, et la probabilité d’un triomphe électoral prochain, ne devrait pas lui poser de problèmes étant donné son appétence pour les mouvements populistes de droite et d’extrême droite.
L’Europe en voie de muskisation ?
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